CAMERATA SAINT-LOUIS DE PARIS, chœur de chambre.
De très nombreux chanteurs sont passés dans ses rangs tout au long de ses 30 années d’existence.
La première équipe légalement constituée date du 1er janvier 1989.
Galvanisée par l’excellente soprano Delphine COLLOT, elle s’est imposée rapidement par deux enregistrements de l’œuvre vocal de Jehan ALAIN, couronnés dès 1992, puis 1996 par deux Grands Prix du Disque (Orphée d’Or de l’Académie du disque lyrique).
De façon tout à fait assumée, j’ai choisi de ne pas professionnaliser mon ensemble, et d’associer autant que faire se pouvait bons amateurs et jeunes professionnels.
Aux uns, je donnais la possibilité d’aborder les chefs-d’œuvre avec rigueur en leur offrant le soutien d’instrumentistes de haut niveau. Aux autres, j’offrais l’opportunité de se présenter au public dans un cadre prestigieux en compagnie de grands professionnels.
L’osmose n’a pas toujours été facile, car la bonne volonté ne suffit pas : il y faut l’engagement, vertu peu coutumière des étudiants et contrariée pour les autres par le rythme infernal de nos vies modernes.
La Camerata St-Louis a été le lieu de nombreuses rencontres musicales, et le réservoir de belles sources musicales, depuis le solide Accentus jusqu’à d’autres plus ou moins éphémères.
Trop souvent, ces « échappées belles » ont mis en péril l’existence de la Camerata, mais il faut croire qu’elle avait une bonne étoile puisqu’elle affiche toujours une belle vitalité.
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La date inscrite après les noms témoigne de leur entrée à la Camerata St-Louis.
Sans oublier les compagnons de route que sont les accompagnateurs
Notre chère Karibay NARVAEZ, et aujourd’hui Dominique SEVET.
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Certains sont de véritables piliers de la Camerata, d’autres sont passés telles des étoiles filantes.
On y trouvera des noms prestigieux tels Christophe COIN, Ian HONEYMAN ou Howard CROOK, des vétérans de la musique ancienne, ou de jeunes pousses en devenir.
Mais tous nous ont fait profiter de leur temps et de leur talent avec générosité et amitié.
Sans eux, jamais l’extraordinaire aventure d’une intégrale des cantates de BACH à Paris n’aurait pu voir le jour.
S’ils lisent un jour cet hommage, ils auront sans doute plaisir à retrouver leurs camarades de pupitre.
Qu’ils soient profondément remerciés pour leur confiance.
G. GUILLARD
NB. La liste ne saurait être exhaustive. Que les « absents » nous pardonnent !
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